vendredi 3 décembre 2010

Conseils pour l'écriture multimédia : Les progressions pédagogiques


Dans l'écriture de produits multimédia, un des choix pédagogiques que doit faire le formateur est celui du cheminement d'apprentissage de l'étudiant. Pour faire un comparatif, lors d'un cours en amphi, tous les étudiants font le même cheminement mené par le discours de l'enseignant, c'est un cheminement linéaire. Devant un ordinateur, quel chemin va effectuer l'apprenant ? Tout dépend des possibilités offertes par l'auteur du produit et bien sûr en lien avec sa réflexion pédagogique.
L'auteur d'un produit a de nombreux choix qui mettent l'apprenant dans des positions qui vont de l'auditeur à l'acteur. C'est l'interactivité, c'est-à-dire cette possibilité offerte à l'apprenant par le produit d'être pris en compte par ses réponses ou ses clics qui peuvent permettre à chaque apprenant de circuler différemment et donc d'apprendre par des parcours différenciées la même notion.
Cheminement linéaire
Dans le cheminement linéaire, l'auteur crée un chemin obligatoire pour apprendre une notion. Ce chemin est le même pour tous les apprenants. Avec l'habitude de créer de plans de cours et de faire des conférences où l'on emmène tous les auditeurs d'un point à un autre sans se soucier de leur connaissance du sujet, cette offre de chemin balisé est la plus habituelle pour les formateurs. On peut tout de même dire qu'en termes d'efficacité elle permet de transmettre le même message à de très grands groupes sans se soucier de leur réception du message ou de leurs besoins ou motivations.
Cheminement ramifié
Dans le cheminement ramifié, la prise en compte de niveaux hétérogène de la population ou de réponses fausse à des questions qu'il faut traiter pour continuer est une réalité. Si cet élève a déjà réussi cet exercice, il peut sans doute ne pas faire le suivant et passer direc-tement à la suite, et si cet élève a fait telle erreur a tel endroit alors il faut lui fournir un ou deux écrans en plus pour qu'il atteigne le niveau minimum demandé. Ici, l'auteur du produit ne parle pas à un élève type mais à divers élèves qu'il connaît.
Cheminement arborescent

En offrant un cheminement arborescent, alors l'auteur laisse l'apprenant faire des choix et se créer son propre cheminement dans matière qu'il traite dans le produit multimédia. Par exemple, lorsque l'élève a le choix entre un exercice, une conférence, un article ou la participation à un forum de discussion, l'auteur admet que pour apprendre une notion, diverses activités pédagogiques sont nécessaires, mais il laisse l'apprenant acteur en fonction de ses besoins, de ses modes d'apprentissage.
Cheminement en réseau

En offrant des cheminements en réseau comme le propose par exemple un texte en hypertexte ou des images en hypermédia, comme dans une encyclopé-die interactive, l'auteur fournit une carte à l'apprenant à lui de s'y promener et de se créer un chemin en naviguant dans le produit. Le chemin se crée par l'activité de l'élève et l'on arrive aux conclusions de Francisco VARELA, psychologue cogniticien, auteur d'Invitation aux sciences cognitives (Seuil), qui démontre que l'apprentissage ne peut se faire qu'en même temps que la création du chemin par celui qui apprend. Bien sûr, ici l'auteur sort de ses certitudes que pour apprendre, il faut s'y prendre d'un seule façon, son regard sur l'étudiant a changé, il le rend acteur de son apprentissage et pourra même apprendre beaucoup sur les démarches si diversifiées pour acquérir un savoir ou un savoir-faire.
Ainsi chaque auteur doit faire ses choix et expliciter ainsi sa représentation des modes d'acquisition d'un savoir et des rôles possibles de l'apprenant.
L'écriture de scénario
L'auteur a divers moyens à sa disposition pour pro-duire le scénario de sa formation et l'intégration de l'outil multimédia dans celle-ci.
Tout d'abord il peut faire le choix d'un type de progression dans l'outil multimédia et d'un autre type de progression dans le dispositif de formation qu'il met en place autour de son produit. Par exemple, le produit multimédia peut être très linéaire et par contre le dispositif permettre une grande liberté de cheminement à l'apprenant : choix de ses activités pédagogiques et de ses modes et lieux d'apprentissage ou tout au contraire avoir un produit offrant une grande possibi-lité d'activités pédagogiques variées mais à un moment précis d'un cours linéaire. Cette distinction entre cheminement dans l'outil et dans le dispositif de formation est aussi un choix à faire par l'auteur du pro-duit, il explicite sa pédagogie.
Distinguer Produit et Dispositif
Dispositif
Produit
Mais si l'auteur ne sait pas comment apprennent ses étudiants, il va pouvoir aussi utiliser la démarche d'ingénierie pédagogique proposée pour l'écriture de produit multimédia pour permettre aux élèves de s'exprimer sur ce qu'ils souhaiteraient tant dans l'outil que dans le dispositif. En commençant par écrire son scénario de son produit multimédia sur papier (description des écrans sur papier), s'il présente aux étudiants, ces futurs clients vont lui dire ce qu'ils souhaiteraient trouver dans le futur produit. Puis en réalisant une maquette (par exemple avec PowerPoint ou tout outil qu'il connaît, un enchaînement d'écrans réalisés avec leur interactivité), de nouveau les apprenants pourront préciser leurs besoins.
Enfin en faisant réaliser le prototype du produit par une équipe de spécialiste : infographiste, informaticiens et en le validant avec les futurs apprenants, l'offre faite par le produit devrait répondre à la demande des apprenants. De même, la mise en place du dispositif de formation qui accueillera ce produit dans son contexte doit être dessinée avec les futurs utilisateurs, sous peine de n'être jamais utilisé.
C'est ainsi qu'en co-désignant ou co-produisant le futur produit multimédia avec les futurs clients, l'enseignant est certain de répondre à leurs besoins et de ne pas rester enfermé dans ses propres chemins d'apprentissage.
oOo

© Véronique Duveau-Patureau
Mep Bernard Dimet
lundi 12 février 2007

mardi 16 novembre 2010

Les 21 secrets de présentation de Steve Jobs



Sommaire


Sur scène, Steve Jobs est un monstre sacré. Ses prises de parole sont extrêmement attendues et attirent un public international. A chaque fois, en jean et en pull noir, le patron d'Apple enthousiasme les spectateurs grâce à un discours, une mise en scène et un style extrêmement soigné.
Dans son livre, "Les secrets de présentation de Steve Jobs", publié aux Editions Télémaque, Carmine Gallo revient sur les techniques utilisées par le co-fondateur de la marque à la pomme.
Voici 20 astuces que Steve Jobs utilise pour réussir ses présentations.

2.Manier l'art du slogan

Lors de ses présentations, Steve Jobs formule lui-même des slogans pour ses produits. De "l'ordinateur le plus fin au monde" pour le MacBook Air à "1 000 chansons dans votre poche" pour l'iPod, l'art de la formule de Steve Jobs permet de décrire ses produits en une seule phrase.
Loin d'être des sorties spontanées, ces phrases ont été mûrement réfléchies. Elles ont bien sûr pour objectif principal de marquer les esprits et de véhiculer le message principal au public. Elles parviennent même, parfois, à donner des titres clefs en mains aux journalistes présents dans la salle.

3.Faire venir des invités

Lors de ses présentations en public, Steve Jobs s'affiche sans conteste comme la star. Il n'hésite cependant pas à partager la vedette avec d'autres. En 1997, dans ce temple de la culture Apple qu'est le salon Macworld, il a fait venir sur scène l'ennemi juré : Bill Gates. En 2006, quand il annonce que ses ordinateurs seront équipés de micro-processeurs Intel, c'est Paul Otellini, le PDG de la firme, qui apparait en combinaison de laboratoire.
Ces interventions extérieures donnent de la valeur à sa présentation. Elles apportent de la variété au public, brise la monotonie de la présentation et crédibilise le propos grâce aux intervenants extérieurs.

4.Utiliser des images

Dans ses diaporamas, Steve Jobs alterne les calques de textes avec des images. En annonçant le MacBook Air, dont il voulait promouvoir la finesse, il a simplement utilisé une photo : celle du nouveau portable d'Apple posé sur une enveloppe kraft plus grande que lui. L'image est marquante, elle a d'ailleurs été au c?ur de la campagne de promotion de cet ordinateur.
D'abord, l'utilisation d'images permet de maintenir l'attention du public en changeant la forme prise par le message. Ensuite, elle fait appel à d'autres moyens de mémorisation des auditeurs qui sont aussi des spectateurs. Enfin, l'absence de texte le contraint à une plus forte clarté.

5.Décomposer en trois parties

Bien souvent, Steve Jobs structure ses interventions en trois parties. C'est le découpage idéal pour que le public parvienne à suivre votre raisonnement. Ses interventions contiennent trois idées, ses produits comptent trois points forts et ses démonstrations se décomposent en trois étapes.
Pour entrainer son auditoire dans son discours, Steve Jobs annonce au préalable son plan de trois parties. Ce n'est qu'ensuite qu'il détaille chacun des points qui assoient sa démonstration. Ainsi, en évoquant en 2007 le lancement de trois produits (un iPod avec un grand écran, un téléphone mobile et un nouvel accès à Internet), Steve Jobs annonçait en fait la sortie du seul iPhone.

6.Désigner l'ennemi

Pointer du doigt un adversaire permet de se positionner dans une compétition. Devant ses troupes, cela renforce la cohésion. Devant un public extérieur, cela permet de se poser en alternative et de faire jouer la comparaison, évidemment sous un jour positif.
Les adversaires de Steve Jobs ont varié selon l'époque et les intérêts d'Apple. En 1984, il appelait IBM "Big Blue", en référence à Big Brother. Plus tard, c'est Microsoft qui sera la cible de ses moqueries. L'objectif étant toujours de mettre en avant les avantages comparatifs d'Apple, mais aussi de renforcer la cohérence de son auditoire, souvent acquis à sa cause, en désignant un adversaire commun.

7.Éviter les listes de puces dans les slides

Les puces représentent le BA-Ba des slides. Pourtant, Steve Jobs n'en utilise jamais. Dans ses présentations se succèdent des pages très légères où l'on ne trouve qu'un ou quelques mots. Seule l'idée force, le nombre important ou le slogan marquant apparait à l'écran. Le reste tient dans sa voix.
Cette pratique permet paradoxalement de renforcer son discours. Une série de puces ou un texte trop long ne facilite pas la mémorisation et risque de perdre le public. Au contraire, n'inscrire que le strict minimum permet de mettre l'accent sur ce qui est important dans la démonstration.

8.Manier les chiffres avec intelligence

Des chiffres, on en trouve dans la plupart des présentations. Données techniques ou informations financières, ils pullulent trop souvent dans les diaporamas. Au risque de brouiller la mémorisation.
Steve Jobs utilise avec parcimonie les chiffres. Surtout, il les rend compréhensible pour le public, il les fait parler. L'iPod est un lecteur MP3 de 5 giga-octets et pesant 185 grammes. Mais, dans la bouche de Steve Jobs, cela se transforme en "1 000 chansons dans votre poche". De même, l'iPhone 3G était "deux fois plus rapide et deux fois moins cher" que son prédécesseur. Des formules chiffrées simples et compréhensibles par tous.

9.Parler simplement

Une des grandes qualités de Steve Jobs, lorsqu'il parle en public, est de ne jamais utiliser de langage trop technique pour présenter ses nouveautés. Il préfère utiliser des termes simples, compréhensibles par tous. Il s'affranchit ainsi d'une très mauvaise habitude qu'ont bon nombre d'orateurs : placer des mots ésotériques dans le but d'impressionner l'auditoire.
Le patron d'Apple a donc banni le jargon de ses présentations. Les termes complexes disparaissent au profit de mots simples et de formulations concrètes. L'iPhone 3G a un débit de 3 mégabits par secondes ? Il est "ultra-rapide". L'iPod Shuffle mesure 31,9 millimètres de large et pèse 12,5 grammes ? Il est "plus petit et plus léger qu'un paquet de chewing-gum".

10.               Manier l'humour

Décontracté, Steve Jobes l'est assurément. Mais, lorsqu'il est sur scène, il s'efforce aussi de détendre l'atmosphère. C'est ainsi qu'en géolocalisant le Starbucks le plus proche grâce à son iPhone, il passe commande en direct de... 4 000 Latte à emporter ! De manière générale, il semble réellement s'amuser quand il expérimente les nouveaux joujous de la marque à la pomme.
Ces pointes d'humour, bien évidemment minutieusement préparées, lui permettent de mettre le public dans sa poche. Il n'hésite pas, non plus, à rire de sa personne, par exemple lorsqu'il joue à retoucher en direct un portrait de lui avec ses outils.

11.               Assurer un rythme soutenu

Steve Jobs ne laisse pas le temps à son public de s'ennuyer. Ses présentations sont ainsi volontairement courtes : elle dure une demi-heure. Surtout, il y impose un rythme d'enfer qui permet de remobiliser l'attention de l'auditoire.
Au cours de ce temps réduit, le patron d'Apple aime varier les plaisirs : discours, démonstrations, invités, vidéos...  Chacune des parties ne dépasse pas les 10 minutes. Ce qui permet de maintenir éveillés les cerveaux des spectateurs.

12.               Ménager des surprises

C'est l'une des formules qu'il affectionne le plus. Steve Jobs termine bien souvent ses interventions par "une dernière chose". Si cette phrase vient effectivement clore sa présentation, elle revêt en général une importance capitale.
C'est par exemple ainsi qu'il annonce qu'il reste à la direction d'Apple en 2000, après une période d'intérim. C'est aussi en utilisant cette technique oratoire qu'il fait part des dernières innovations de la marque à la pomme. L'auditoire sait désormais que cette "dernière chose" est celle qui restera dans les annales de chacune des présentations de Steve Jobs.

13.               Partager son plaisir

S'il y a bien un sentiment que Steve Jobs parvient à faire partager lorsqu'il anime une présentation, c'est son enthousiasme. Sur scène, le plaisir que lui procure son activité transparait aux yeux du public, ce qui renforce considérablement la force du message qu'il veut transmettre.
Steve Jobs trouve ses produits "cool", il estime qu'ils "déchirent" quand ils ne sont pas "démentiels". Il y croit, semble-t-il, vraiment. Et, dans son discours, c'est avant tout de la volonté de changer la vie de ses clients qu'il évoque plutôt que des performances de son entreprise. Le plaisir est communicatif : il devient une véritable force en public.

14.               Préparer minutieusement votre intervention

Evidemment, Steve Jobs est un grand showman. Evidemment, il dispose des qualités pour tenir son public en haleine. Ce qui est peut-être moins évident, c'est qu'il travaille énormément pour parvenir à mettre sur pied ses présentations.
Steve Jobs passe en effet des heures à répéter les présentations qu'il donne devant la presse du monde entier. Chaque détail est pris en compte, chaque phrase est étudiée, chaque effet est peaufiné. Ce travail minutieux, Il l'effectue avec ses équipes, de l'écriture à la réalisation technique. Sans cela, ses présentations ne seraient certainement pas aussi réussies.

15.               Se mettre dans la peau du public

Steve Jobs vend des ordinateurs, des logiciels, des téléphones... Son objectif est de convaincre son public que ses produits sont les meilleurs à utiliser. L'idée est donc moins d'aligner des caractéristiques techniques importantes que de parler de l'expérience qu'ils procurent.
Il insiste donc sur les points positifs de ses produits pour l'utilisateur. La rapidité, le design, le plaisir... Cela a plus d'importance aux yeux du public que la technologie utilisée ou les considérations techniques nécessaire. Surtout, c'est cela qui marque les esprits et qui représente les meilleurs arguments commerciaux.

16.               Utiliser les démonstrations

Tous ceux qui ont fréquenté les bancs de l'école et de la fac le savent : écouter poliment un cours magistral se révèle vite ennuyeux. Pour briser la monotonie et assurer toujours mieux la promotion de ses produits, Steve Jobs réalise bien souvent des démonstrations en public. Il teste lui-même les ordinateurs, téléphones et logiciels Apple sous les yeux des participants. Sauf incident technique, cela ajoute une expérience différente du simple exposé.
Mieux, en 2008, il a fait circuler dans l'assistance quelques exemplaires du nouveau MacBook Air afin que chacun puisse le tenir entre ses mains et constater son point fort, en l'occurrence sa finesse. Le public écoute, voit et touche : en vrai vendeur, Steve Jobs maximise ainsi les chances de faire passer son message.

17.               Ne lisez pas vos notes

C'est bien connu : les orateurs qui se passent de notes bénéficient d'une présence forte devant leur public. Et ceux qui ont les yeux rivés sur leur bout de papier ont mauvaise presse. Steve Jobs fait bien entendu partie de la première catégorie. S'il a une feuille de papier sur scène, elle ne comporte que quelques mots qui composent la trame de son discours.
Mais se passer de papier ne doit pas conduire à reporter ses notes sur le diaporama. Avec des slides simples et des notes minimalistes, Steve Jobs réussit à donner une impression de fluidité et de spontanéité à son discours.

18.               Se prendre pour un acteur

Pour s'assurer du succès de ses présentation, Steve Jobs se donne à fond pendant quand il est face à son public. Par-dessus tout, il maitrise parfaitement les codes qui lui permettent de faire passer ses messages. Il use à merveille des silences pour susciter l'attention du public, il fait de grands gestes pour appuyer son propos et fait varier le ton de sa voix en fonction de ses paroles.
Tous ces savoir-faire se mettent au service de la communication. Le même message dit d'un ton monocorde par un orateur statique aura bien moins d'impact que s'il est prononcé par un Steve Jobs au sommet de sa forme.

19.               Focaliser l'attention sur un point

Steve Jobs utilise des mots simples. Il projette des slides simples. Le contenu aussi de ses présentations se veut simple. Pour cela, le patron d'Apple évite de se perdre dans les détails et préfère se concentrer sur un seul thème : une fonctionnalité, une caractéristique technique ou un point fort.
Lorsqu'il présente GarageBand, il met en avant la création de podcast. Pourtant, ce logiciel de musique dispose de bien d'autres fonctionnalités mais Steve Jobs se concentre sur ce seul aspect. Et se permet une démonstration. Il préfère soigner la présentation d'un seul point que de passer rapidement en revue une liste sans entrer dans les détails.

20.               Soigner son look

C'est un véritable uniforme. Son Levi's 501, son pull noir et sa paires de baskets font partie du personnage public de Steve Jobs. Bien évidemment, tout le monde ne peut pas s'habiller comme lui au moment de sa présentation. Steve Jobs lui-même ne s'est pas toujours vêtu de la sorte : costume, chemise et même nœud papillon l'ont habillé lorsqu'il prenait la parole plus jeune.
S'il n'est pas question de reproduire purement et simplement ce style vestimentaire, il permet cependant de prendre conscience de l'importance que donne son apparence. A chacun, ensuite, de déterminer l'image qu'il souhaite véhiculer : cela passe aussi par la garde-robe.

21.               Utiliser la vidéo

Lors de ses présentations, Steve Jobs aime beaucoup diffuser des petits films. Cela peut prendre la forme d'un témoignage de client, d'une publicité Apple ou de l'intervention d'un invité en vidéo conférence. Evidemment, quand on veut se présenter comme un monstre sacré du multimédia, l'usage de la vidéo est presque un exercice imposé.
Mais diffuser des petits films présente d'autres avantages, à commencer par celui de réveiller son auditoire. Car assister à une courte vidéo induit un changement de rythme qui maintient l'attention du cerveau. Et diffuser une vidéo dans le cadre d'une présentation reste simple et suscite toujours son petit effet.

Steve Jobs

En 1976, Steve Jobs a 21 ans lorsqu'il fonde Apple, aux côtés de Steve Wozniack et de Ron Wayne. Evincé de l'entreprise en 1985, il part fonder NeXT et les studios Pixar. De retour chez Apple, il en devient PDG en 1997, d'abord de manière intérimaire, puis de plein droit.
Ses présentations constituent des moments forts de l'actualité de la marque à la pomme. Elle sont suivies par des milliers de personnes et font l'objet de commentaires dans la presse internationale.

Les secrets de présentation de Steve Jobs

"Les secrets de présentation de Steve Jobs" est ecrit par Carmine Gallo. Le livre pointe du doigt les techniques utilisées par le patron d'Apple pour réaliser ses interventions publiques. La traduction française est publiée par les éditions Télémaque.

jeudi 26 août 2010

FreeMind devient FreePlane

mardi 21 avril 2009, par Pierre Mongin
 Le logiciel libre de mind mapping , le plus téléchargé au monde FreeMind vient d’évoluer . Il s’appelle désormais FreePlane. Il conserve son ergonomie et gagne plusieurs fonctionnalités qui lui manquait :arrière-plan couleur, gestion des images ,outliner (mode Plan) , et 16 formats d’export : OpenOfficewriter,Word et Powerpoint(via Writer) , PDF,Flash,SVG, JPEG,image cliquable ...
 La version bêta est suffisamment stable pour vous lancer.-Elle vient de sortir toujours en français en version bêta 5, voir ici 
 Pour démarrer avec un logiciel de mind mapping comme FreePlane, il suffit de quelques points à connaître : 
 1- l’ergonomie est proche de vos habitudes sous Windows . Fichier/Nouveau dans la barre d’outils ouvre une carte avec un rond central 
 2-Avec la touche Inser, vous créez une première branche à 2 heures (sur une horloge) 
 3- Avec la touche Entrée, vous créez une branche de même niveau 
 4- Vous glissez/déposer vos branches pour créer la hiérarchie entre elles que vous souhaitez. Au bout de ces branches , vous accrochez comme sur un sapin de Noël, ce que vous voulez:image, mots ; paragraphes, liens hypertextes . 
5- Vous créez ainsi un dossier électronique qui va vous servir à organiser vos idées , vos fichiers, vos images ...
-Le plus rassurant est que toutes vos cartes FreeMind sont totalement compatibles avec FreePlane.Les notes de bas de page sont positionnables à droite, à gauche , en bas .   
 Les améliorations par rapport à FreeMind sont flagrantes et en particulier le fonds d’écran qui peut changer de couleur rendant l’interface plus agréable et les lignes qui peuvent devenir pointillées et disparaître.  Une nouvelle fonction Filtrer apparaît dans la barre d’outils avec toutes sortes de possibilités .
 Il est vrai qu’avec plus de 8,9 millions d’utilisateurs dans le monde, FreeMind ne doit pas sa réputation au hasard. FreePlane est son digne successeur. quelques secrets de FreePlane sont disponibles sur ce site .
 Vous y découvrirez de nouveaux "skins" (habillages) , voir l’article suivant, voir aussi créer une arborescence des dossiers de votre ordinateur en 3 clics avec FreePlane Pour en savoir plus, téléchargez gratuitement 2 chapitres de Boostez votre efficacité avec FreeMind sur Eyrolles.com . Ce livre vous donnera tous les moyens de profiter au mieux de FreeMind et de Freeplane, les commandes restant à 98 % les mêmes. 
Pour suivre ce site : coller l’adresse suivante dans votre Google reader par ex :http://www.mindmanagement.org/

lundi 16 août 2010

La Technique Pomodoro ou l’art de gérer son temps …grâce à une tomate

   La gestion du temps est un sujet qui me passionne. Il existe un nombre impressionnant de méthodes vous promettant de devenir maître de votre temps.
   Certaines sont redoutablement efficaces, du moins au début quand l’effet nouveauté vous motive à expérimenter la promesse de la technique ultime. Très vite, le manque de discipline et le manque de motivation vous font retomber dans vos bons vieux travers. Voilà pourquoi, il est important de trouver le système le plus motivant donc le plus simple.
   Parlant simplicité, j’ai découvert la technique Pomodoro (The Pomodoro Technique ou littéralement la technique de la tomate).
    Loin de tous les systèmes sophistiqué de management, elle se veut simple et résolument orientée productivité.

En quoi consiste la technique Pomodoro ?

La philosophie derrière la technique de la tomate consiste à ne se consacrer pleinement qu’à une tâche à la fois.

1 – Pendant 25 minutes, vous n’allez porter votre attention que sur une activité (appelée tomate) unique et rien d’autres

   Votre intérêt ne se bornera qu’à la réalisation de cette tâche. Vous ne vous laisserez pas distraire par quoique ce soit d’autres. Vous ne pouvez pas interrompre cette activité pour autre chose et revenir ensuite à votre tâche initiale. Vous ne pouvez pas poursuivre au-delà des 25min même si vous pensez terminer la tâche avec quelques secondes de plus.

2- Après chaque tomate, vous faites une pause de 3 à 5 min

   Il s’agit d’un break total pendant lequel vous ne faîtes rien de stimulant : juste de la relaxation et du fun en somme

3- Après 4 tomates accomplies, vous devez faire une pause plus longue de 15 à 30 min

   C’est le moment idéal pour vous livrez à vos actions gourmandes en temps, peu rentables mais faussement libérateurs.
Exemple : lisez vos mails, surfez sur le net, …

4- Enfin, n’oubliez pas de prendre des notes sur les tomates que vous vous serez farcies (NDLR: « désolé »)

   Gardez une trace de vos actions pendant la journée et faites le bilan de vos prouesses à la fin de la journée

Les outils de la méthode Pomodoro

   Pour une méthode qui se veut simple, vous vous douterez que le matériel requis est élémentaire :
  • un minuteur
    Idéalement un minuteur de cuisine en forme de tomate si vous voulez respecter scrupuleusement la tradition et l’esprit pomodoro
    Sinon un Timer en ligne fera l’affaire. Je vous propose mon Online Timer à titre d’exemple.
  • un crayon
  • une feuille de papier
    Là encore, je vis avec mon temps (et surtout je travaille essentiellement en ligne), j’ai choisi le support digital. Un joli document word ou tableau excel fait parfaitement l’affaire pour la prise de notes

Pourquoi la technique de la tomate est-elle efficace ?

   La méthode de prime abord peut vous sembler contraignante. C’est ce qui fait sa force. Elle introduit une composante indispensable à tout modèle de réussite : la discipline.
Sans la discipline de soi, il est impossible de se transformer. Pour rompre avec ces habitudes qui jusqu’ici vous ont freiné, vous devez avoir la volonté de changer.
    Ce changement doit s’opérer sur le long terme. Il est donc nécessaire d’introduire de nouvelles habitudes à répéter jour après jour.
La technique de la tomate impose cette discipline.

Discipline de la concentration

Idée reçu n°1 : Je suis multitâche, je réalise plusieurs choses à la fois
   C’est sans doute une des idées reçues les plus néfastes à la productivité. Des études scientifiques ont prouvé que nous ne pouvons répondre qu’à un stimulus à la fois.
Si vous croyez être capable de penser ou faire plusieurs choses en même temps, vous êtes dans l’erreur.     
   Vous ne ferez qu’osciller entre les réponses aux différents stimulis qui auront pour effet de vous disperser intellectuellement et physiquement. Certaines études ont même démontrées qu’il est plus dangereux pour la santé d’être accroc au multitâche que de fumer de la marijuana.
Oubliez le multitâche, restez pleinement dévoué à une action unique.

Discipline du temps

   Vous ouvrez les yeux. C’est le matin, il est 9h. Horreur, le réveil n’a pas sonné ! On vous attend à l’autre bout de la ville dans 30min.
Vous allez alors vous surprendre à être terriblement efficace. Pas de temps perdu, vous allez droit à l’essentiel et réussissez à vous préparer pour arriver à l’heure. Ce scénario vous est-il familier ?
    Très souvent, si vous vous laissez une certaine durée pour faire une tâche donnée, vous allez de manière élémentaire vous arranger pour réaliser la dite tâche pendant la durée définie.
   C’est un peu le drame de la culture professionnelle en France.
    La politique de l’entreprise repose sur le « temps de travail réglementaire ». Nous aurions beaucoup à gagner si nous prenions en compte la durée effective du « labeur ». Mais ceci est un autre débat
    La technique de la tomate impose de gérer son temps sur une durée de 25min. Pourquoi cette unité de temps me demanderez-vous ?
   Ces 25 min correspondent à la durée moyenne pendant laquelle le cerveau peut se concentrer sur une chose sans faillir. La méthode consiste donc à adapter vos périodes de travail à vos facultés de concentration.

Les pauses

   Elles sont aussi nécessaires que le travail. Sans elles vous ne pourrez pas durer et votre travail perdra sensiblement de son efficacité. Elles permettent d’éliminer le stress.
    Il vous faut relâcher la pression. Étirez-vous. Bougez. Dansez. Le corps autant que l’esprit a besoin de se régénérer.
    Les longues pauses, elles, permettent également d’échapper un instant à une discipline trop rigoureuse. Trop de discipline, tue la discipline

Prise de notes

   Pour être meilleur dans la gestion de son temps, il est judicieux de relever ce que nous faisons de notre temps.
  •    Quelles sont les tomates ou actions que vous réalisez ?
  •    Sont-elles nécessaires ? S’intègrent-elles dans un plan plus général que vous avez défini ?
  •    Ont-elles été réalisées comme vous l’aviez imaginé ? Que pouvez-vous améliorer ?
Prenez des notes tout au long de la journée. Et à la fin de celle-ci, faites le bilan de votre moisson d’actions :)

Les limites de la tomate

   J’utilise cette technique depuis quelques jours maintenant. Je suis conquis par son efficacité.
   Il y a l’effet de nouveauté mais pas seulement, cette méthode m’enthousiasme. Elle libère en moi une énergie nouvelle qui me pousse à accomplir des tâches jusqu’alors matière à procrastiner.
C’est presque devenu un jeu. Quelle tomate vais-je bien pouvoir cultiver pendant ces 25 prochaines minutes ?
   Pour autant, j’ai parfois trouvé frustrant d’interrompre une activité stimulante au bout des 25ères minutes, comme la rédaction de cette article par exemple. Mais discipline oblige, je l’ai fait.
J’envisage 2 solutions :
  • définir des tomates plus au moins grosses suivant le degré de motivation.
  • ou accepter une pause salutaire pour mieux reprendre ensuite.
   Je testerai ces options.
   Il est aussi indiqué de ne pas employer cette technique pendant son temps libre, lorsqu’on s’adonne à une passion ou dans ses relations avec les autres (famille, amis et amours).
   Enfin, si la technique Pomodoro permet de bien faire, il reste indispensable de définir quoi faire.
Un bon leader fait les bonnes choses. Un bon manager fait bien les choses. Pour être meilleur, soyez le leader et le manager de votre vie.
   Il ne s’agit pas de s’agiter dans tous les sens en espérant arriver à quelque chose. Vous devez encore savoir où vous voulez aller et comment vous voulez y aller.
   Vos nouvelles amies les tomates seront alors vos meilleures compagnons de route.
    Il suffit d’une demi-heure pour mettre en œuvre la technique Pomodoro. N’attendez pas, mettez-vous aux tomates

Ressources : vous pouvez en savoir plus en allant sur le site officiel de The Pomodoro Technique.

lundi 5 juillet 2010

Comment contracter avec un organisme de formation

En considérant que la contractualisation est à la fois un outil juridique et un outil de qualité.

Est-il obligatoire de passer une convention avec un organisme de formation ?
Non. Depuis juin 2005, il n’est plus obligatoire de conclure des conventions de formation avec les organismes de formation.
En l’absence de convention, on peut utiliser des bons de commande, des bulletins d’inscription, des factures, dès lors que sont précisés la nature de la formation, sa durée, les effectifs concernés, ainsi que les modalités de déroulement, la sanction et le prix.
Attention !
La convention de formation demeure indispensable en cas :
  • de formation pluriannuelle ;
  • de contrat de professionnalisation ;
  • de bilan de compétences ou de VAE (qui font l’objet de contrats spécifiques).

Quelle est l’utilité de la convention passée avec l’organisme de formation ?
Préciser les conditions d’organisation de la formation : la formation est une prestation de services qui constitue une simple obligation de moyens. La convention de formation peut permettre d’engager l’organisme de formation sur les moyens qui seront mis en œuvre.

En quoi la convention peut-elle être un gage de qualité de la formation ?
Il est possible de considérer que la convention matérialise l’acte d’achat de formation en précisant les conditions dans lesquelles l’entreprise souhaite que la formation se réalise. En ce sens, la convention permet de contractualiser le cahier des charges de la formation et d’engager le prestataire sur ce cahier des charges.
Il ne s’agit donc pas d’un simple outil administratif.

Est-il possible de faire des conventions cadres avec les organismes de formation ?

Oui. L’intérêt des conventions cadre est qu’elles permettent de négocier les conditions qui seront appliquées à toutes les formations.

Comment choisir un organisme de formation


Dès que la demande de l’entreprise est clairement définie, il est possible de déterminer les conditions d’intervention de l’organisme.
Compte tenu de la diversité des prestataires de formation, de leurs modalités d’organisation et de fonctionnement, il est important pour l’entreprise de vérifier la capacité de l’organisme, et des intervenants, à réaliser le projet de formation.
Vous pouvez vous aider de la grille suivante pour questionner le ou les prestataires pressentis :
Questions à poser à l’organisme de formation
Présentation générale
Histoire, caractéristiques, CA, évolutions récentes, stratégie, …
Structuration des activités
Organisation interne (et externe éventuellement)
Responsable du domaine de formation qui vous intéresse
Fonction, positionnement, CV, …
Intervenants dans la formation
CV détaillé de tous les intervenants
Capacités de personnalisation
Capacités à prendre en compte les spécificités de votre projet (individualisation, modularisation…)
Expérience :- sur des projets identiques
- dans un secteur identique ;
- auprès de publics identiques
Différencier l’expérience de la structure et l’expérience des intervenants dans la formation qui vous intéresse
Réponse à vos questions
Capacités à répondre à vos différentes demandes
Justifications des choix de formation
Capacité à convaincre sur les choix retenus dans l’organisation et le contenu de la formation
Indications de facteurs de réussite
Capacité à identifier les conditions requises pour que la formation se déroule correctement
Mode de management de la formation
Garanties sur l’organisation et la régulation de la formation
Valeur ajoutée par rapport aux concurrents
Eléments distinguant l’organisme parmi les concurrents
Coût détaillé
Capacité à justifier le prix demandé et ses différents composants
Autres informations
A la discrétion du prestataire

Existe-t-il des normes ou labels de référence sur le marché de la formation ?

Oui, il est possible de se référer à des certifications d’organismes qui permettent d’avoir des garanties sur la  solidité de la structure et la qualité de son fonctionnement.
L’Office Professionnel de Qualification des organismes de Formation (OPQF) délivre ainsi des labels par domaine de formation aux organismes qui présentent une structure financière saine, des moyens appropriés de formation et des attestations de satisfaction de la part des clients.
Par ailleurs, les organismes de formation peuvent utiliser les certifications disponibles pour toute entreprise ou activité telles que les normes ISO.
Attention !
Une certification atteste que l’organisme remplit a priori toutes les conditions pour organiser des formations de qualité. Il ne s’agit pas d’une garantie délivrée pour chaque formation.

Qui sont les organismes de formation

Les organismes de formation professionnelle continue sont environ 10 000 en France.
Cette diversité est due, notamment, au fait que le marché de la formation professionnelle continue est libre d’accès.

Qu’est-ce qu’un organisme de formation professionnelle continue ?

C’est une personne morale ou physique qui a déclaré auprès de l’administration du travail exercer une activité de formation dans le cadre des dispositions du Code du travail relatives à la formation professionnelle continue.
En d’autres termes, il suffit de déposer une déclaration auprès de l’administration pour avoir le droit d’exercer une activité de formation.

Pourquoi les organismes de formation sont-ils soumis à une déclaration auprès de l’administration ?

Pour une raison financière : la formation professionnelle continue étant financée dans le cadre d’obligations fiscales par les entreprises, mais aussi par des fonds publics (Etat, Conseils régionaux), il a été décidé que les prestataires de formation devaient rendre des comptes particuliers destinés à vérifier que l’argent de la formation est bien utilisé pour la formation.
Afin d’identifier les organismes et de les soumettre à un contrôle et un suivi spécifique, il était nécessaire de leur demander de se faire connaître auprès de l’administration.

Peut-on se former dans un organisme qui ne serait pas déclaré ?

Oui, mais pas dans le cadre de la formation professionnelle continue. Si l’organisme n’est pas déclaré, la formation suivie ne sera pas considérée (quelle que soit sa qualité par ailleurs) comme une action de formation continue. Elle ne pourra être financée par l’entreprise ou par MEDIAFOR, elle ne pourra donner lieu à utilisation du DIF ou du CIF.
Si vous souhaitez tout de même avoir recours à un organisme non déclaré pour réaliser la formation, vous devrez la financer avec vos frais généraux mais pas en utilisant des ressources financières destinées à la formation.

Qui peut exercer une activité de formation ?

Toute personne physique ou morale, sans condition préalable. Lors de la déclaration, l’administration vérifie toutefois :
  • que les compétences des formateurs, ou les processus de recrutement des formateurs, sont en adéquation avec les formations réalisées ;
  • que les premières actions réalisées sont bien des formations.

L’activité de formation est-elle réglementée ?

Oui, elle fait l’objet de quelques règles particulières en matière de gestion, de relation avec les clients et d’obligation de rendre des comptes à l’administration.

Comment différencier les organismes de formation ?

Plusieurs différenciations sont possibles avec des critères différents. Il est possible de distinguer notamment :
  • les organismes qui ont la formation comme activité principale voire exclusive, et les organismes qui font de la formation de manière accessoire ;

    Beaucoup d’organismes (notamment des fabricants de matériels, ou des revendeurs, ou des organismes qui ont des activités proches de la formation, …) ont une activité de formation qui n’est pas leur activité principale. Ce fait ne pose pas de problème en lui-même, mais il vous engage à vérifier les modes de fonctionnement qui sont souvent très différents.
  • les organismes intégrés et les organismes à formateurs externes ;

    Certains prestataires ont une politique d’intégration de leurs formateurs, d’autres de recours à des formateurs externes. Dans le premier cas, l’homogénéité des formations est mieux garantie, la coordination entre les formateurs plus aisée. A l’inverse les organismes qui ont recours à des formateurs externes présentent l’avantage d’avoir des intervenants qui ont une activité principale en relation directe avec leurs interventions en formation et sont plus immergés dans les pratiques professionnelles.
  • les organismes qui sont spécialisés dans les formations longues diplômantes ou qualifiantes et les organismes spécialisés dans les formations de courte durée ;

    Certains organismes ont des modes de fonctionnement adaptés aux cursus de longue durée, d’autres ont une activité principalement centrée sur la production de modules courts de formation ayant des objectifs spécifiques.
  • les organismes généralistes et les organismes spécialisés ;

    Beaucoup d’organismes de formation sont positionnés sur une spécialité de formation : les langues, l’informatique, le commerce, le transport, la logistique, le développement personnel, etc. D’autres ont une offre très large qui couvre plusieurs domaines. Vous privilégierez soit la spécialisation, soit la capacité à mobiliser des compétences diversifiées.
Il serait également possible de différencier les organismes de formation selon leur statut (organismes publics et privés, à but lucratif ou non), leur niveau d’activité (de très nombreux organismes ont une activité réduite) ou encore les publics qu’ils accueillent principalement (certains organismes travaillent essentiellement en direction des salariés, d’autres des demandeurs d’emploi, etc.).

Quels sont les principaux réseaux de formation ?

Les organismes intervenant à titre principal sur le marché de la formation professionnelle continue sont les suivants :
  • Des organismes privés ayant la formation comme activité principale (ils peuvent avoir un statut commercial ou associatif) ;
  • Des établissements de l’éducation nationale : les GRETA (Groupements d’établissements pour la formation qui rassemble des lycées) ou les GIP Formation (Groupements d’intérêt public pour la formation qui rassemblent plusieurs structures relevant du Ministère de l’Education nationale), les Universités ;
  • Les réseaux des Grandes Ecoles et des Ecoles d’ingénieurs ;
  • Les Chambres consulaires :chambres de commerce et d’industrie, chambres des métiers, chambres d’agricultures ainsi que les organismes qui en dépendent ou créés par elles ;
  • L’AFPA, organisme paritaire qui possède des implantations dans toutes les régions ;
  • Les centres de formation d’entreprises ;
  • Les Centres de Formation d’Apprentis qui peuvent développer des activités de formation professionnelle continue ;
  • Etc.
Il faut ajouter à ces réseaux les organismes qui ont une activité principale autre que la formation professionnelle continue mais qui interviennent également dans ce secteur : fabricants, fournisseurs, vendeurs, etc.
Sites permettant de s’informer sur les organismes de formation
Le réseau des CARIF, organismes régionaux financés par l’Etat et les Conseils régionaux, dispose de base de données régionale sur l’offre de formation. Chaque CARIF dispose d’un site. Une base de donnée globale permettant une recherche toute France est également accessible.
http://www.intercarif.org/
Le Centre INFFO, association principalement financée par le Ministère du Travail, dispose d’une base de donnée d’organismes de formation.
http://www.centre-inffo.fr/Organismes-de-formation.html
Le portail officiel de l’Etat, des régions et des partenaires sociaux vous permet de rechercher des formations et vous met à disposition des informations sur la formation professionnelle.
http://www.orientation-formation.fr/
Le portail de l’Etat, des régions et des partenaires sociaux.

Autres sites pouvant être consultés :